17/06/14 : La madeleine de Commercy
Pourquoi la madeleine à Commercy ?
C’est un coup du bon roi Stanislas ou du moins c’est ce que raconte la légende. …
Au cours d’un repas, son pâtissier rend son tablier. A cette époque, l’on ne conçoit pas de repas sans dessert et immédiatement dans les cuisines, on s’affaire. C’est alors qu’une jeune fille, prénommée Madeleine présente au roi un petit gâteau dodu et doré à souhait.
La spécialité de Commercy serait née à ce moment-là.
Après la mort de Stanislas en 1766, un de ses pâtissiers s’installa à Commercy. D’autres madeleiniers suivirent. Cloche d’or, cloche d’argent, cloche lorraine… car la tradition veut que l’on rende hommage à Stanislas en mentionnant la plus grande cloche offerte par Stanislas à l’église St Pantaléon. Jusqu’en 1939, la madeleine est restée un produit artisanal. On estime que la production d’alors était d’environ 2500 madeleines par jour, soit environ 60 kilos fabriqués par les 6 artisans que comptait la ville. La majeure partie de la production était vendue sur le quai de la gare.
Le poids de la madeleine est en constante réduction. De 100 grammes vers 1850, elle n’est plus que de 30 grammes avant la seconde guerre mondiale et pèse actuellement 25 grammes.
Aujourd’hui deux entreprises perpétuent cette tradition à Commercy : La Cloche lorraine affiliée au groupe St Michel/Bahlsen qui commercialise sa production dans l’Europe entière et la Boite à madeleines.