C’est lors de l’exposition Chrysanthema 2015 à Lahr que j’ai découvert ce conte de Julia Donaldson, un auteur anglais, très populaire en Allemagne.
Un petit chemin joliment illuminé pour suivre l'histoire mise en scène.
Le Grüffalo est l’histoire d’une souris qui se promène dans la forêt.
Elle rencontre tour à tour un renard, un hibou et un serpent qui l’invitent à les rejoindre dans leur maison, probablement pour la croquer.
Maligne, elle décline leur invitation en prétendant avoir un rendez-vous avec le Grüffalo, un être mystérieux très féroce.
Comment, vous ne connaissez pas le gruffalo !
leur dit-elle.
Et comme aucun animal ne connait le Gruffalo, la souris le décrit avec ces mots :
Ses défenses sont terribles, ses griffes sont effrayantes, ses dents sont redoutables, ses mâchoires terrifiantes.
Il a de la corne aux genoux, des orteils écartés et sur le nez une grosse verrue empoisonnée.
Il a des yeux orange, une langue noire et râpeuse, des épines violettes sur son échine rugueuse.
Impressionnés, les animaux lui laissent la vie sauve.
Quand soudain ....
le Grüffalo se tient devant elle !
Comment la petite souris va-t-elle échapper au monstre ?
Vous le saurez, si cela vous intéresse, en lisant le conte après l'article.
(ou vidéo à regarder)
Je ne connaissais pas l'histoire de la souris et du Gruffalo mais je la trouve très morale puisqu'elle montre qu'il ne suffit pas d'être grand, de savoir courir ou voler vite pour échapper aux dangers.
Il faut aussi savoir réfléchir.
Nous sommes le 14. Demain, la Lorgnette ne paraîtra qu'à midi pile pour la photo du mois.
D'ici-là, je vous souhaite un bon dimanche avec un peu de soleil et du ciel bleu. C'est mieux pour le moral !
Une souris se promenait dans un grand bois profond. « Ah, se dit un renard, une souris, c’est très bon. » - Et bien, petite souris, où vas-tu dans ce bois ? J’ai un joli terrier, viens manger avec moi. - C’est terriblement gentil, mon bon renardeau, mais je dois déjeuner avec un gruffalo. - Un gruffalo ? Mais qu’est-ce que c’est ? - Un gruffalo ? Tout le monde le sait. Ses défenses sont terribles, Ses griffes sont effrayantes, Ses dents sont redoutables, Ses mâchoires terrifiantes. Je dois le retrouver derrière ces rochers. Et le renard rôti est son plat préféré. - Renard rôti ? dit le renard. Ah, non, merci ! Adieu, petite souris. Et très vite, il s’enfuit. « Ah, le stupide renard ! Il ignore donc, le sot, Qu’il n’existe pas de gruffalo ? »
La souris chemina dans le grand bois profond. « Ah, se dit un hibou, une souris, c’est très bon. » - Eh bien, petite souris, où vas-tu dans ce bois ? Sur mon arbre perché, viens manger avec moi. - C’est diablement gentil, mon cher oiseau, Mais je dois prendre le thé avec un gruffalo. - Un gruffalo ? Mais qu’est-ce que c’est ? - Un gruffalo ? Tout le monde le sait. Il a de la corne aux genoux, Des orteils écartés, Et sur le nez une grosse verrue empoisonnée, Au bord de ce ruisseau, il devrait arriver Et la glace au hibou est son plat préféré. - Glace au hibou ? Adieu, petite souris. Et dans son arbre aussitôt il s’enfuit. « Ah, le stupide hibou ! Il ignore donc, le sot, Qu’il n’existe pas de gruffalo ? »
La souris chemina dans le grand bois profond. « Ah, se dit un serpent, une souris, c’est très bon. » - Eh bien, petite souris, où vas-tu dans ce bois ? J’habite sous ces bûches, viens manger avec moi. - C’est merveilleusement gentil, petit serpenteau, Mais je dois festoyer avec un gruffalo. - Un gruffalo ? Mais qu’est-ce que c’est ? - Un gruffalo ? Tout le monde le sait. Il a des yeux orange, Une langue noire et râpeuse, Des épines violettes sur son échine rugueuse. Je l’attends, près du lac, il ne va pas tarder Et la crème de serpent est son plat préféré. - La crème de serpent ? Il est temps de s’en aller ! Adieu, petite souris. Et il va se cacher. « Ah, le stupide serpent ! Il ignore donc, le sot, Qu’il n’existe pas de gruffal… Oh ! » Mais quel est donc ce monstre aux griffes effrayantes, Aux dents si redoutables, aux mâchoires terrifiantes ? Il a de la corne aux genoux, des orteils écartés, Et sur le nez une grosse verrue empoisonnée, Il a des yeux orange, une langue noire et râpeuse, Des épines violettes sur son échine rugueuse . - Au secours ! Un gruffalo
- Oh, mon plat préféré, grogna le gruffalo. Ça va être très bon sur un petit pain chaud. - Oh non, dit la souris, ce ne sera vraiment pas bon ! Car je suis redoutée dans ce grand bois profond. Je t’invite à me suivre et tu verras très vite Que, lorsque je m’approche, tout le monde prend la fuite. - Bien, dit le gruffalo en riant aux éclats. Montre-moi le chemin, je reste derrière toi. Ils marchèrent longtemps, puis le gruffalo dit : - J’entends siffler, là-bas, entendrais-tu aussi ? - C’est le serpent, dit la souris. Bonjour, serpent ! Voyant le gruffalo, le serpent devint blanc. - Oh, ciel ! s’exclama-t-il, adieu, petite souris ! Et sous sa pile de bois, aussitôt il s’enfuit. - Tu vois, dit la souris, je ne t’ai pas menti. - Etonnant, répondit le gruffalo, surpris.
Ils marchèrent encore puis le gruffalo dit : - J’entends hululer, là-bas, tu entends aussi ? - C’est le hibou, dit la souris. Coucou l’oiseau ! Le hibou sursauta devant le gruffalo. - Holà, s’exclama-t-il, adieu petite souris. Et, en haut de son arbre, aussitôt il s’enfuit. - Tu vois, dit la souris, je ne t’ai pas menti. - Stupéfiant, répondit le gruffalo, surpris. Ils marchèrent un peu plus et le gruffalo dit : - J’entends des pas, là-bas, tu les entends aussi ? - C’est le renard, dit la souris, renard bonjour ! Voyant le gruffalo, il cria « Au secours ! Adieu petite souris, on m’attend quelque part. » Et loin dans son terrier disparut le renard. - Alors, Gruffalo, dit la souris, tu vois bien ? C’était la vérité, tout le monde me craint ! Mais j’entends quelque chose ! Mon estomac gargouille Et mon plat préféré, c’est le gruffalo aux nouilles ! - Le gruffalo aux nouilles ? cria le gruffalo, Et, rapide comme l’éclair, il s’enfuit au galop. La souris, bien tranquille dans le grand bois profond, Ramassa une noisette et trouva ça très bon.
Gros bisous et bon dimanche
Mitou