02/02/16 : Après la lessive ....
Nous sommes allés voir l'exposition sur le repassage d'antan.
Des recherches archéologiques attestent de l’utilisation d’instruments à repasser depuis la Préhistoire. On utilisait des lissoirs, en os, en pierre polie ou en bois dur pour repasser le linge.
En Chine, au IIIème siècle, des repassoirs chauffés avec de la braise sont mis au point.
Mais en Bretagne, ce n'est qu'au XVIIème siècle qu'apparaissent les premiers fers à repasser. On les chauffait grâce à un réservoir en forme de bateau, assez profond qu'on remplissait de braises ou de charbon de bois.
Très souvent, les fenêtres d'aération du réservoir étaient joliment décorées.
Du XVIème au XIXème siècle, les Scandinaves défroissent le linge avec des rouleaux à calandrer.
Calandreuse en fonte avec deux rouleaux en bois appelée aussi escrimeur, actionnée manuellement par un volant.
Ce n’est qu’au XIXème siècle qu’apparaissent les fers en fonte, fabriqués industriellement.
Les maîtresses de maison possédaient la plupart plusieurs fers à repasser, souvent bien décorés, qu’elles utilisaient pour le linge ordinaire.
Les belles étoffes étaient confiées aux mains expertes et minutieuses des repasseuses professionnelles.
La machine à plisser a remplacé le fer à tuyauter dans le milieu du XIXème siècle.
Cette platine ou marotte en terre cuite servait aussi bien à sécher qu’à repasser. Les deux mains faisaient glisser le linge sur le dessous chauffé par des braises ou du charbon de bois.
Crible à escarbilles pour le nettoyage de la braise avant de la mettre dans les fers.
Cloche à repasser à 7 plaques utilisée dans les ateleirs de repassage.
Après avoir été repassés, certains linges étaient empesés à de l’amidon.
La technique la plus utilisées est l’empesage à chaud. L’empois (eau + amidon) est chauffé avant d’être étalé sur le tissu. On sèche alors le tissu au fer.