28/10/15 : Si vous me cherchez, je suis toujours là # 4
Hier, je vous ai laissés entendre que La Romieu était la ville des chats ....
En effet, dès que nous abordons le centre ville, nous en rencontrons un qui se laisse caresser sans problème....
C'est à l'OT de La Romieu que j'emprunte le texte de la légende. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas trop.
Le personnel y est très sympatique, n'hésitez pas à leur rendre visite.
En l'an de grâce 1338, dans un village de Gascogne appelé LA ROMIEU, célèbre par sa belle collégiale édifiée depuis 20 ans, vivaient heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron, et sa femme l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et les fruits du jardin, la table était garnie. Ils étaient mariés depuis 3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent Angéline.
Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait. Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.
La petite fût recueillie par une voisine, et grandit avec ses enfants comme leur soeur. Angéline montrait une grande attirance pour les chats. Il y en avait toujours 2 ou 3 autour d'elle qui, la nuit, dormaient dans son lit. Elle partageait souvent son écuelle avec eux.
Angéline au fil des ans, devenait une solide jeune fille qui aidait bien ses parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses chats. L'an 1342 et les 2 années suivantes, l'hiver fut rude, et le printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution par le seigneur Arnaud d'Aux des réserves de la Collégiale, les habitants de LA ROMIEU n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et en firent de la gibelotte.
Les parents d'Angéline, sachant combien elle aimait les siens, acceptèrent qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher, car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline enfermait donc le jour les 2 minous dans le grenier, et la nuit les laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des champignons, mais c'était piètre pitance. Très amoindris, ils purent néanmoins, surmonter cette triste période et des temps plus cléments permirent enfin de récolter de quoi vivre.
Mais à LA ROMIEU, où les chats avaient disparu, les rats avaient proliféré au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébattaient dans le grenier. Heureusement, la maison était isolée;
Les villageois se lamentaient devant les dégâts causés par les rats. C'est alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva LA ROMIEU d'un nouveau malheur.
La légende dit aussi que le visage d'Angéline, au fil des ans, ressembla de plus en plus à un chat et que ses oreilles se transformèrent en oreilles de chat.
C'est en écoutant une grand-mère raconter à ses petits enfants la légende des chats d'Angéline, qu'un sculpteur Orléanais aujourd'hui décédé, Maurice SERREAU, eut l'idée de la faire revivre en offrant des sculptures de chats autour de lui.
Les chats de La Romieu étaient nés !
Il y en a 15 mais je ne les ai pas tous trouvés cette fois-ci. En plus le dernier photographié n'a pas été enregistré sur la carte mémoire !!!
Cette fois-ci, les volets n'ont pas été ouverts et seule une patte émerge.
Je ne l'avais pas encore vu celui-là. Il n'est pas de Serreau d'après moi.