28/12/12 : Avec le TGV, faut pas être pressé !
Nous nous sommes levés suffisamment tôt pour ne pas louper le train. Deux réveils au lieu d’un ! Arrivée en avance en gare : pas besoin de courir et installation tranquille dans la voiture N° 18.
Zut va falloir remonter tout le quai à Paris ….
La voix off de Jean-François, chef de bord, nous accueille en trois langues. C’est le moment de parfaire mon anglais et mon allemand ! Dommage qu'il ne soit pas plus locace ...
Il est loin le temps où j’assistais aux essais du TGV Est …. sans aucune fioriture!
Le train démarre pile à l’heure et prend progressivement de la vitesse. 320 km en vitesse de pointe … Pas le temps de regarder le paysage. Tant pis, le tourisme sera pour une autre fois !
Tiens, le conducteur est sympa, il freine… et s’arrête.
Là, ça sent la farce quand même. Le freinage brusque et l’arrêt en pleine campagne n’annoncent rien de bon !
Le haut-parleur grésille. Jean-François annonce le suicide d’un animal et la locomotive a subi des dégâts.… De longues minutes s’écoulent jusqu’à ce que le TGV redémarre lentement. Non seulement, nous avançons à présent à 160 km /heure au lieu de 320 mais en plus nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour laisser passer d’autres convois.
Fair-play quand même les Chemins de Fer français !
Si notre voyage s’arrêtait à Paris, ce ne serait pas problématique mais nous avons 50 minutes pour changer de gare et prendre le train suivant. Loupé …
A la gare de l’Est, le train affiche 1h40 de retard. On nous distribue une petite enveloppe de réclamation et une boite petit déjeuner…
L’heure est passée mais ce n’est pas grave.
Plus la peine de courir pour aller jusqu’à Montparnasse, notre correspondance est passée depuis longtemps et même le train de remplacement que Jean-François nous avait prévu est parti depuis un moment!
Il y a foule à Montparnasse … et le second train est encore affiché. Nous nous frayons un passage jusqu’au quai indiqué. Il faut jouer des coudes mais avec nos deux valises et notre détermination, nous fonçons ! Le chef de quai nous indique que nous pouvons toujours prendre le train pour lequel nous avons les billets. Celui-ci est encore en gare. ????
Retour dans l’autre sens. Recoudes, revalises qui foncent ! Et là en effet, sur le quai 9, nous attend notre train.
Sympa, non ? Serions-nous des VIP ?
Nous avons largement, très largement le temps de nous installer. L’ambiance est quelque peu surchauffée et nous comprenons très vite pourquoi…. Nos compagnons de voyage attendent depuis près de deux heures. Incident de caténaire ….pas encore réparé. Incident qui aurait pu être évité s’il n’avait pas fallu changer de rame et de quai à la suite du bris d’une partie des vitres du TGV initialement prévu…
Pour nous, tout cela n’a guère d’importance et au contraire ça nous arrange presque puis nous trouvons nos places réservées.
Finalement nous reprenons le voyage avec 2h10 de retard. Après Bordeaux, la SNCF nous distribue des cartons de réclamation (encore !) ; est-ce le début d’une collection ? Et comme l’heure du repas est largement dépassée, on nous distribue une nouvelle boite, cette fois-ci avec le repas….
Dommage que notre voyage s’arrête à Agen ! Nous n’aurons pas la boite dîner !